L'activité de diabétologie

L’Hôpital Schweitzer propose de longue date une consultation en diabétologie. Il bénéficie en effet depuis 2010 de la présence du docteur Catalina-Ariadna Lucescu, endocrinologue-diabétologue.

À raison de 4 jours par semaine, le docteur Lucescu reçoit les patients en consultation externe le matin et visite les patients dans les différents services l’après-midi. Elle intervient également au Centre Paul Strauss de Strasbourg dans la cadre d’une convention entre ce dernier et l’Hôpital Albert Schweitzer.

Les diverses pathologies des glandes endocrines, ces glandes, thyroïde, surrénales, hypophyse ou encore pancréas dans le cas du diabète, qui contrôlent les fonctions des différents organes, peuvent souvent être à l’origine de complications dans la prise en charge d’un patient, notamment dans les domaines de la chirurgie vasculaire ou cardiaque. Elles peuvent aussi être à l’origine même des pathologies vasculaires ou cardiaques. Ainsi le diabète, en s’attaquant aux artères, est souvent la cause d’artériopathies, celles-ci pouvant entraîner des risques cardiovasculaires ou vasculaires cérébraux. De même les rétinopathies diabétiques sont aujourd’hui la première cause de cécité avant 65 ans en France. L’origine endocrine des pathologies, notamment du fait du diabète mais pas uniquement, est souvent méconnue par le grand public. C’est ainsi qu’il arrive fréquemment que le diabète ne soit découvert qu’à l’occasion d’un infarctus ou d’un problème de rythmologie cardiaque.

L’existence d’une pathologie endocrine, même identifiée, a une incidence dans le cadre des interventions chirurgicales. Un diabète mal équilibré, par exemple, peut avoir des conséquences graves, d’où l’importance des consultations en amont des interventions et du suivi périopératoire. Le docteur Lucescu joue ainsi un rôle essentiel dans la sécurisation du parcours du patient par le conseil apporté tant aux patients qu’aux anesthésistes ou aux chirurgiens. L’objectif étant une prise en compte des pathologies endocrines en mettant en place pour chaque patient le traitement le plus approprié à sa situation.

Chaque cas étant particulier, les pathologies pouvant s’additionner par exemple, il est fondamental de s’adapter à chaque patient et de profiter de l’hospitalisation pour la mise en place de traitements ou de préventions dans la perspective de l’amélioration de la vie du patient au retour à domicile. Pour cela, la coopération avec les nutrionnistes de l’hôpital, les médecins traitants ou l’orientation vers des spécialistes sont essentiels.