Ces structures s’inscrivent dans la politique de management de la qualité et de la gestion des Risques sous la supervision de la CME, de la Direction de l’établissement et de la Direction des projets de l’organisation et de la qualité de la Fondation. Elles associent des représentants désignés ou membres de droit, de l’ensemble des secteurs d’activité de l’établissement.

COPIL QUALITÉ : Comité de pilotage de la qualité

C’est l’instance pluridisciplinaire de consultation et de proposition, qui émet des avis dans le cadre du développement de la démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de l’établissement et coordonne l’organisation de la démarche de certification.

COVIRIS : Comité de coordination des vigilances et des risques

Il est chargé de coordonner la coordination des différentes vigilances risques. Il ne se substitue pas aux responsabilités qui sont propres à chaque correspondant local des vigilances ou aux responsables d’une activité spécifique.

CEPPRECOMM : Commission d’évaluation des pratiques professionnelles et de coordination des revues de morbi mortalité

Elle est en charge :

  • de la validation de l’adéquation des thèmes d’EPP avec la politique qualité et gestion des risques de l’établissement,
  • du suivi de l’état d’avancement des évaluations,
  • de l’accompagnement méthodologique des groupes de travail, y compris la mise en œuvre des revues de morbi mortalité et des retours d’expérience (RMM / CREX).

CLIN : Comité de lutte contre les infections nosocomiales

Le CLIN est chargé d’organiser et coordonner la surveillance, la prévention et la formation continue en matière de lutte contre les infections nosocomiales.
L’établissement est doté d’une équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière qui définit un programme annuel d’actions à mener.

Le CLIN assure :

  • la prévention des infections nosocomiales, notamment par l’élaboration et la mise en œuvre de recommandations de bonnes pratiques d’hygiène,
  • la surveillance des infections nosocomiales,
  • la définition d’actions d’information et de formation de l’ensemble des professionnels de l’établissement.

COMEDIMS : Commission du médicament et des dispositifs médicaux stériles

Elle définit la politique d’achat, d’approvisionnement et de gestion des médicaments et des dispositifs médicaux, évalue les nouveaux dispositifs médicaux, établit le livret des médicaments, élabore et valide les protocoles d’utilisation, maîtrise les évolutions et la sélection des dispositifs médicaux, participe à la matériovigilance et à la pharmacovigilance.

COMAB : Commission des antibiotiques

Le bon usage des antibiotiques impose une organisation transversale. Cette commission est une sous-commission de la CME chargée d’impulser et de coordonner les actions en matière de bon usage des antibiotiques en association avec la COMEDIMS et le CLIN. Elle est présidée et animée par un médecin nommément désigné et spécifiquement formé en tant que référent en antibiothérapie.

La politique d’antibiothérapie mise en œuvre par la commission repose sur l’optimisation de la prescription d’antibiotiques incluant l’objectif curatif pour le patient mais aussi au niveau collectif la lutte contre l’émergence ou l’aggravation des résistances bactériennes.

Elle se réunit 2 à 3 fois par an et a pour principales missions :

  • l’élaboration, la validation et la diffusion des référentiels et de recommandations de bonnes pratiques (antibioprophylaxie chirurgicale, protocoles d’antibiothérapie, etc…),
  • l’encadrement de la prescription,
  • le suivi de la consommation d’antibiotiques avec mise en parallèle de la résistance bactérienne des principaux micro-organismes,
  • la diffusion régulière d’informations aux cliniciens (décisions de la commission, consommations d’antibiotiques, résistances bactériennes),
  • la détermination des actions d’évaluation en fonction des priorités

Le référent en antibiothérapie assure la formation/information des nouveaux prescripteurs permanents ou temporaires et le conseil en antibiothérapie.

CLUD : Comité de lutte contre la douleur

La prise en charge de la douleur est un engagement fort de l’établissement. Dans ce cadre, le PSPD-CA s’est doté d’un Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD), équipe pluridisciplinaire recrutée sur la base du volontariat. La mise en œuvre de la politique bénéficie d’une ressource dédiée d’IADE (infirmière anesthésiste) à temps partiel.

Ses missions principales :

  • initier, coordonner et valider les outils et les protocoles adaptés à la prévention et à la prise en charge de la douleur,
  • organiser la formation et l’information auprès des équipes soignantes et médicales,
  • participer à l’information des patients sur la prise en charge de la douleur.

• COMITÉ DE SECURITÉ TRANSFUSIONNELLE ET D’HÉMOVIGILANCE

Cette instance se réfère à l’article R1221-44 du CSP (code de la santé publique). Ce comité a pour mission de contribuer par ses études et ses propositions à l’amélioration de la sécurité transfusionnelle. Il veille à la mise en œuvre des règles et procédures d’hémovigilance. Il est notamment chargé de la coordination des actions d'hémovigilance entreprises au sein de l’établissement. Des représentants externes à l’établissement participent aux réunions (professionnels de l’EFS, de l’ARS…).

COMMISSION RESTAURATION – CLAN : Commission de liaison alimentation nutrition

Elle a pour but de traiter les questions relatives à la prestation alimentaire dans l’établissement tant pour les structures, moyens, que pour l’évaluation des pratiques professionnelles dans le domaine de l’alimentation et de la nutrition des personnes soignées, des résidents et des professionnels. Ses travaux intègrent la politique qualité de l’établissement.

Elle réunit des représentants de l’établissement et de la société prestataire en charge de la restauration. Elle travaille en relation étroite avec l’équipe opérationnelle d’hygiène et prend en compte les évaluations de la satisfaction des personnes soignées pour les questions alimentaires, des résidents et des professionnels.

• CDU : Commission des usagers

La Commission des usagers a pour mission de veiller au respect des droits des usagers et de contribuer à l'amélioration de la qualité de l'accueil des personnes malades et de leurs proches et de la prise en charge. Elle facilite les démarches de ces personnes et veille à ce qu'elles puissent, le cas échéant, exprimer leurs griefs auprès des responsables de l'établissement, entendre les explications de ceux-ci et être informées des suites de leurs demandes.

Elle participe à l'élaboration de la politique menée dans l'établissement en ce qui concerne l'accueil, la prise en charge, l'information et les droits des usagers. Elle est associée à l'organisation des parcours de soins ainsi qu'à la politique de qualité et de sécurité élaborée par la CME. Elle fait des propositions sur ces sujets et est informée des suites qui leur sont données.

Elle peut se saisir de tout sujet se rapportant à la politique de qualité et de sécurité élaborée par la Commission ou la Conférence Médicale d'Etablissement. Elle fait des propositions et est informée des suites qui leur sont données. Elle est informée de l'ensemble des plaintes et des réclamations formées par les usagers de l'établissement ainsi que des suites qui leur sont données. En cas de survenue d'événements indésirables graves, elle est informée des actions menées par l'établissement pour y remédier.

• CVS : Conseil de vie sociale

Le Conseil de vie sociale est une instance consultative élue par les résidents et les familles d’un établissement médico-social, EHPAD, unité de soins de longue durée (USLD). Il est composé de représentants des résidents, des familles et du personnel de l’établissement.

Le CVS donne son avis et fait des propositions sur toutes les questions liées au fonctionnement de l’établissement notamment :

  • l'organisation intérieure et la vie quotidienne, les activités, l'animation socioculturelle,
  • les services thérapeutiques, les projets de travaux et d'équipements,
  • la nature et le prix des services rendus, l'affectation des locaux collectifs,
  • l'entretien des locaux, les relogements prévus en cas de travaux ou de fermeture,
  • l'animation de la vie institutionnelle et les modifications substantielles touchant aux conditions de prises en charge,
  • le règlement de fonctionnement ; celui-ci définit les droits de la personne accueillie et les obligations et devoirs nécessaires au respect des règles de vie collective au sein de l’EHPAD et de l’USLD,
  • les projets de service élaborés pour l’EHPAD et pour l’USLD.

Le CVS favorise l’expression et la participation des résidents et de leurs familles à la vie de la structure. Le site du Diaconat dispose d’un CVS pour les questions relevant de l’EHPAD et de l’USLD, les questions relatives à l’EHPAD du Home du Florimont relevant d’un autre CVS.

Charte de la personne hospitalisée

Les chartes dans leur version intégrale sont disponibles sur le site internet du ministère, téléchargeables en diverses langues sur solidarites-sante.gouv.fr

Droit à l’information et consentement aux soins

Vous avez le droit d’être informé sur votre état de santé par un professionnel. Vous serez informé de façon claire, loyale et transparente. Cette information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle et leurs conséquences sur les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent ainsi que les autres solutions possibles, et sur les conséquences prévisibles en cas de refus.

Vous prendrez, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il vous fournira, les décisions concernant votre santé. Le médecin s’attachera à respecter votre volonté ; aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans votre consentement libre et éclairé. Ce consentement est révocable à tout moment.

Le refus de soins, sauf urgence médicalement constatée nécessitant d’autres soins, oblige l’établissement à procéder aux formalités de sortie. Vous devrez remplir, avant votre départ, une attestation établissant que vous avez eu connaissance des dangers que représente pour vous votre refus de soins.

Loi informatique et libertés

Pour l’analyse de son activité médicale, notre établissement est amené à traiter de manière informatique des données figurant dans votre dossier. Ces données ont vocation à être transmises, dans le respect du secret médical, au médecin responsable du Département d’Information Médicale (DIM).

La loi du 6 janvier 1978 garantit la confidentialité des informations et vous permet d’exercer un droit d’accès et de rectification, en adressant une demande écrite à la direction générale.

Accès au dossier médical

La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades vous permet l’accès à l’ensemble des informations concernant votre santé, détenues par l’hôpital.

Votre dossier médical est conservé dans un lieu sécurisé et adapté ; sa durée de conservation est de 20 ans minimum.

Les professionnels de santé qui vous ont pris en charge ont recueilli et inscrit dans votre dossier médical des données concernant votre santé. Il vous est possible d’en demander communication, à l’exclusion toutefois des informations recueillies auprès de tiers n’intervenant pas dans votre prise en charge. Pour obtenir communication de votre dossier médical, vous devez :

  • Faire votre demande écrite, accompagnée d’un justificatif d’identité (copie recto/ verso de votre carte d'identité), auprès de la direction de l’établissement
  • Préciser si vous désirez tout ou partie de votre dossier
  • Préciser le mode de communication souhaitée (envoi par voie postale ou consultation du dossier, dans ce cas nous vous fixerons un rendez-vous)

Possibilités d’accès au dossier offertes aux tiers

Si vous êtes le représentant légal (titulaire de l’autorité parentale pour un enfant mineur, ou tuteur d’un majeur protégé), vous pouvez accéder au dossier de cette personne. La personne protégée peut cependant s’y opposer et demander à ce que cet accès ne soit possible que par l’intermédiaire d’un médecin.

Vous pouvez également obtenir communication des éléments du dossier d’une personne décédée dont vous êtes l’ayant droit. Dans tous les cas, vous devez justifier de votre qualité.

Conformément à la législation, sous réserve de la recevabilité de votre demande, la copie de tout ou partie d’un dossier médical pourra être obtenue sous réserve du paiement des frais de copie et des frais d’affranchissement.

Vos plaintes, réclamations, éloges, observations ou propositions

(Art. R1112-79 à R1112-94 du Code de la Santé Publique)

Si vous êtes insatisfait(e) de votre prise en charge, nous vous invitons à :

  • Demander à rencontrer le cadre de santé du service
  • Demander à rencontrer le médecin
  • Vous adresser, par écrit, au directeur de l’établissement
  • Contacter le responsable des relations clientèle.

La personne responsable des relations clientèle veille à ce que votre plainte ou réclamation soit inscrite et traitée selon les modalités prescrites par le Code de la Santé Publique (Article R1112-91 et suivants / Décret n° 2005-213 du 2 mars 2005). Cette personne fera également le lien avec la Commission des usagers (CDU). Elle pourra le cas échéant vous mettre en contact avec un médiateur médecin ou non médecin ou un représentant des usagers membre de la CDU. Le ou les médiateurs vous recevront, vous et éventuellement votre famille, pour examiner les difficultés que vous rencontrez.

Événement non-souhaité ou effet inhabituel affectant la santé : vous pouvez participer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité du système de santé

Nous avons à coeur de proposer à nos usagers la meilleure qualité de soins. Cependant, malgré les précautions prises et le professionnalisme de chacun, il peut arriver qu’un incident se produise. Dans le cadre de notre politique qualité, nous vous demandons d’alerter les professionnels de santé de tout événement qui pourrait mettre en jeu votre sécurité. Les événements indésirables associés aux soins sont traités et analysés au sein de notre établissement pour améliorer la sécurité de la prise en charge de nos usagers.

Vous avez aussi la possibilité de déclarer les situations graves sur le portail de signalement des événements sanitaires indésirables du Ministère de la Santé.

Votre satisfaction

Pour nous aider à améliorer les conditions de votre accueil et de votre prise en charge, vos remarques et suggestions nous sont indispensables. Pour cela, vous serez sollicité(e) pour répondre à un questionnaire de satisfaction :

  • Durant votre hospitalisation (pour tous les patients), un questionnaire vous sera remis avant votre sortie par le personnel soignant. Vous pouvez le remettre à un personnel du service, le déposer dans la boîte prévue à cet effet de chaque service ou le renvoyer à la direction après votre sortie.
  • 2 à 10 semaines après votre hospitalisation (pour les patients hospitalisés en médecine, chirurgie ou obstétrique), vous serez destinataire d’un mail comportant un lien vers un questionnaire de satisfaction sécurisé.

Les résultats de satisfaction sont consultables dans le rapport annuel de la CDU sur le site internet de la Fondation de la maison du Diaconat de Mulhouse. Un score de satisfaction de notre établissement est diffusé sur le site national Qualiscope. Vous pouvez également consulter auprès de la direction les résultats des différentes procédures d’évaluation de la qualité des soins.

Commission des usagers (CDU)

(Décret 2005-213 du 02/03/05)

Cette commission a vocation à défendre les intérêts des patients, en veillant au respect de leurs droits, à faciliter leurs démarches et à contribuer à l’amélioration de la politique d’accueil et de prise en charge des usagers et de leur entourage.

Si vous estimez avoir subi un préjudice lors de votre séjour, vous pouvez saisir la Commission des usagers soit par téléphone, soit par courrier par l’intermédiaire du Directeur de l’établissement.

Les coordonnées des représentants des usagers sont disponibles dans le guide de votre hospitalisation.

Désignation d’une personne de confiance

La loi du 4 mars 2002 et l’article L.1111-6 du Code de la Santé Publique stipulent que vous pouvez désigner une personne de confiance (un parent, un proche, votre médecin traitant…) qui sera consultée dans l’hypothèse où vous seriez dans l’impossibilité d’exprimer votre volonté. Cette désignation - si vous la souhaitez est faite par écrit et est valable pour la durée de l’hospitalisation ; elle est révocable à tout moment.

La personne de confiance peut être toute personne que vous connaissez suffisamment pour placer votre confiance en elle.

La personne de confiance pourra vous accompagner dans vos démarches, elle a un rôle d'aide et d'assistance pour faciliter votre réflexion et l'expression de vos souhaits concernant votre santé. En aucun cas, elle ne peut se substituer à vous ou vous imposer son point de vue.

Dans le respect des choix thérapeutiques décidés par l'équipe médicale, vous seul(e) pouvez prendre les décisions concernant votre santé.

En ce qui concerne les majeurs sous tutelle, l’intervention du juge des tutelles devra être sollicitée pour obtenir l’agrément de cette personne.

Désignation d’une personne ou des personnes à prévenir

La personne à prévenir a un rôle différent : elle est surtout la personne qui sera informée de votre présence dans l’établissement ; elle aura accès aux données non-confidentielles et ponctuelles vous concernant, sur votre indication et à votre connaissance ; c'est vous qui décidez des messages qui lui seront communiqués, essentiellement liés à votre hébergement.

Si le rôle de la personne de confiance et de la personne à prévenir sont bien distincts, rien ne vous interdit de désigner la même personne.

Vous ne pouvez désigner qu'une personne de confiance, tandis que vous pouvez indiquer plusieurs personnes à prévenir. Ceci ne vaut que pour la durée de votre hospitalisation.

Il est à noter qu'il n’y a aucune obligation pour vous à désigner une personne à prévenir et/ou une personne de confiance.

Directives anticipées

(Art. 7 de la loi du 22 avril 2005 et décret du 6 février 2006)

Dans le cas où, en fin de vie, vous ne seriez pas en mesure d’exprimer votre volonté, vos directives anticipées permettront au médecin de connaître vos souhaits concernant la possibilité de limiter ou d’arrêter certains traitements alors en cours.

Le médecin n’est pas tenu de s’y conformer si d’autres éléments venaient modifier son appréciation. Les directives anticipées doivent être formulées dans un document écrit, daté et signé par leur auteur. Ce dernier s’identifiera également par : son nom, son prénom ainsi que la date et le lieu de naissance.

La validité des directives anticipées est de trois ans, elles peuvent être renouvelées, modifiées ou révoquées à tout moment. Les documents peuvent être conservés non seulement par l’auteur mais aussi par le médecin qu’il aura choisi ou par un proche désigné.

Dans tous les cas, l’existence de ces directives anticipées est alors mentionnée dans le dossier médical du patient. Vous trouverez dans le guide de l'hospitalisation un document explicatif relatif aux directives anticipées et à la manière de les exprimer.

Les indicateurs permettent de mesurer la qualité et de renforcer la démarche d’amélioration de la qualité des soins.

 

L’évaluation de la Haute Autorité de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) s’engage pour le développement d’indicateurs de qualité et leur promotion en tant qu’outil d’évaluation et d’amélioration de la qualité. Dans ce cadre, la HAS, en coopération avec le ministère de la santé, généralise le recueil d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins auprès de l’ensemble des établissements de santé : tenue du dossier patient, prise en charge de la douleur, satisfaction du patient...

Afin d’informer les usagers sur la qualité des prises en charge dans les établissements de santé, la HAS publie, via le site Qualiscope, les résultats de ces indicateurs. 

Vous pouvez consulter les résultats de nos établissements sur Qualiscope.

Voir les résultats Qualiscope

 

 

L'évaluation des indicateurs qualité et de satisfaction des personnes soignées dans notre établissement

L’évaluation de la satisfaction des personnes soignées est un axe majeur de la politique qualité de nos établissements.

Afin d’améliorer encore nos prestations, chaque patient accueilli dans nos établissements reçoit un questionnaire lui permettant d’évaluer son séjour. De plus, à l'issue du séjour, vous recevrez par mail le questionnaire national de satisfaction E-SATIS (votre adresse mail vous sera demandé à votre admission). Une synthèse des résultats issus de ces questionnaires de satisfaction est affichée aux entrées de l'établissement.

Voir les résultats


 

L’hôpital est une organisation humaine complexe qui fait intervenir de nombreux acteurs et des compétences techniques et scientifiques de très haut niveau.

Le fonctionnement de l’Hôpital est soumis à un certain nombre de règles et c’est la Haute Autorité de la Santé (HAS) qui, en toute indépendance, veille au respect de leur application. Elle accorde, ou non, une certification aux établissements de santé.

Des experts sont mandatés par l’HAS pour visiter et vérifier la concordance entre le fonctionnement de l’hôpital et les règles en vigueur. D’une manière générale, la certification d’un hôpital contribue à garantir la qualité et la sécurité des soins. Cette procédure est obligatoire pour tous les établissements de santé.

Dans un souci de transparence et de meilleure information du patient, la Haute Autorité de la Santé publie sur son site internet les résultats obtenus. La dernière visite remonte à Décembre 2017, et pour la 4ème fois consécutive, la Haute Autorité de la Santé a certifié notre établissement.

Une version synthétique et une version complète de la dernière visite de certification du Pôle de Santé Privé du Diaconat-Centre Alsace sont disponibles.

À la suite des résultats de cette visite, avec l’aide des professionnels, le Pôle de Santé Privé du Diaconat-Centre Alsace poursuit sa dynamique d’amélioration des pratiques en mettant en place de nouvelles actions ou en continuant les projets déjà engagés.

La politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins est construite autour de six grands axes développés en objectifs mis en œuvre dans le cadre d’un programme annuel d’actions d’amélioration.

Cette politique est évaluée au moins annuellement. Le terme « patient » désigne « la personne accompagnée ou résident » en soins de longue durée et en EHPAD.  

 

Les objectifs retenus de 2023 à 2027 et validés par le Conseil d’Administration sont les suivants :  

Axe 1 : Promouvoir le respect des droits des patients et considérer avant tout le mieux-être de la personne

  • Renforcer l’écoute du patient et de son entourage
  • Promouvoir le respect des droits des patients
  • Favoriser l’implication du patient dans les soins
  • Assurer l’accès du patient à son dossier
  • Développer la bientraitance et prévenir la maltraitance professionnelles.

Axe 2 : Placer les professionnels au cœur des dispositifs d’amélioration des pratiques
  • Poursuivre le développement de l’évaluation des pratiques professionnelles médicales et paramédicales
  • Déployer des indicateurs qualité et sécurité des soins dans les secteurs d’activité
  • Satisfaire les démarches qualité externes pour la qualité des soins
  • Promouvoir l’accréditation individuelle et en équipe


Axe 3 :
 Renforcer la gestion des risques associés aux soins

  • Améliorer la traçabilité de la prise en charge du patient dans le dossier
  • Assurer une prise en charge optimale de la douleur
  • Consolider la maîtrise du risque infectieux
  • Sécuriser la prise en charge médicamenteuse
  • Renforcer l’identification du patient à toutes les étapes de la prise en charge
  • Optimiser la prise en charge du patient dans les secteurs interventionnels

Axe 4 : Consolider la culture qualité et sécurité des soins
  • Diffuser des bonnes pratiques professionnelles actualisées
  • Consolider la culture de la déclaration des évènements indésirables et le retour d’expérience
  • Identifier les risques majeurs liés au parcours des patients  et les éléments de maîtrise associés
  • Fédérer les acteurs autour de la prise en charge territoriale du patient


Axe 5 : Renforcer la gestion des risques associés aux soins

  • Promouvoir le travail en équipe
  • Identifier et prévenir les risques professionnels en collaboration avec le CSSCT
  • Renforcer le processus d’accueil et d’intégration des nouveaux arrivants

Axe 6 : Maintenir une réponse adaptée aux situations de crise
  • Anticiper la gestion de situations sanitaires exceptionnelles
  • Renforcer les vigilances sanitaires

 

Afin de suivre la mise en œuvre et la réalisation de ces objectifs, la Direction de la Qualité coordonnera des évaluations qui prendront plusieurs formes :

  • La Certification V2020
  • Le patient traceur
  • Les tableaux de bord d’indicateurs
  • Les audits internes et évaluations des pratiques professionnelles.

 

 

La mise en place de la politique d’amélioration de la qualité passe par la formation, l’information et la sensibilisation de tous les personnels de la Fondation de la maison du Diaconat.
 
Pour la direction et les professionnels de la Fondation de la maison du Diaconat, l’amélioration de la qualité est un état d’esprit, une mobilisation permanente car elle est la rencontre des exigences des patients et des professionnels.